Zones Faibles Émissions

Le verdict est tombé sur ce que pensent les Français des ZFE (Zones à Faibles Émissions)

Au sommaire
  1. Convergences de préoccupations en France
  2. Incertitudes réglementaires et électromobilité en Europe
    1. Production d'électricité et infrastructure de recharge : des défis à relever
  3. Perspective d'achat de véhicules propres
    1. Incertitudes sur les incitations en 2024

Convergences de préoccupations en France

Selon une récente étude menée dans 16 pays, représentant 70% de la flotte automobile mondiale, on observe de nombreuses convergences de préoccupations entre les conducteurs en France. Ainsi, bien que 59% des Français soient conscients de l'existence des Zones à Faibles Émissions (ZFE-m), qui concerneront d'ici 2023 les 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants en France, seuls 56% d'entre eux possèdent actuellement une voiture autorisée à circuler dans ces zones. C'est le cas de l'agglomération de Nice et sa ZFE qui aura un impact certain, à la fois positif sur la qualité de vie de ses habitants, mais des conséquences négatives avec un impact sur le secteur touristique. Alors la ZFE, bon ou mauvais ? Et qu'en pensent les Français ? Nous y répondrons au sein de cet article.

Électromobilité

Incertitudes réglementaires et électromobilité en Europe

Ces incertitudes réglementaires s'ajoutent à celles concernant les voitures électriques, dans un contexte où seulement 26% des Européens estiment que l’automobile aura un rôle plus important d'ici cinq ans.

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Si 81% des personnes interrogées pensent que les avancées technologiques amélioreront l'impact environnemental des automobiles, seulement 60% associent ces mêmes avancées aux voitures électriques.

De même, seuls 50% des Européens considèrent que les véhicules électriques finiront par remplacer totalement les voitures à moteur thermique.

  • Seulement 26% des Européens estiment que l’automobile aura un rôle plus important d'ici cinq ans.
  • 81% des personnes interrogées pensent que les avancées technologiques amélioreront l'impact environnemental des automobiles, mais seulement 60% associent ces mêmes avancées aux voitures électriques.
  • 50% des Européens considèrent que les véhicules électriques finiront par remplacer totalement les voitures à moteur thermique.

Production d'électricité et infrastructure de recharge : des défis à relever

Une autre préoccupation concerne la capacité des pays à produire suffisamment d'électricité pour alimenter les batteries des voitures électriques. En effet, seulement 38% des automobilistes pensent que l'infrastructure existante sera en mesure de gérer cette tâche, ce chiffre tombant même à 29% en France, pourtant leader mondial en matière d'énergie nucléaire !

  • 38% des automobilistes pensent que l'infrastructure existante sera capable de gérer la recharge des batteries électriques.
  • Ce chiffre tombe à 29% en France, leader mondial en matière d'énergie nucléaire.

Perspective d'achat de véhicules propres

Dans un contexte où les incitations à acheter des véhicules dits propres restent encore floues, on comprend mieux que seulement 21% des Français envisagent de changer leur voiture dans l'année à venir. Pourtant, certaines voix s’élèvent pour encourager les automobilistes à se tourner vers des véhicules plus respectueux de l'environnement, tandis que le gouvernement prévoit d'accorder diverses incitations fiscales et aides au changement.

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Incertitudes sur les incitations en 2024

Toutefois, il demeure une grande inconnue concernant les dispositifs incitatifs qui seront mis en place en 2024. Les automobilistes sont toujours en attente d'informations supplémentaires pour faire leur choix en toute connaissance de cause. Une communication claire et transparente sur ces sujets serait donc nécessaire, afin de rassurer les conducteurs et faciliter la transition vers des véhicules plus propres.

Entre les incertitudes réglementaires liées aux Zones à Faibles Émissions, les interrogations sur l'évolution de l'électromobilité et les défis à relever en matière d'infrastructure de recharge et de production d'électricité, les automobilistes sont confrontés à un avenir incertain. Dans ce contexte, il est essentiel d'informer et d'accompagner les conducteurs pour favoriser une transition douce vers des solutions de mobilité durables et respectueuses de l'environnement. Pour aller plus loin sur ce sujet n'hésitez pas à consulter l'étude observatoire réalisée par le CSA qui nous a aidé à la rédaction de cet article.

JC

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